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Dimanche de la miséricorde divine

Dimanche de la miséricorde divine

DIMANCHE 11 AVRIL 2021

•13h: Messe solennelle de la Miséricorde, présidée par Monseigneur Philippe Marsset
•14h30: Adoration du Saint-Sacrement  
•15h: Heure de la Miséricorde avec le chapelet à la Miséricorde Divine et procession du Saint-Sacrement 
•16h15: Enseignement / témoignage du Père Franck Legros.

La miséricorde divine

Lors de la canonisation de Sœur Faustine, en l’an 2000, le pape Jean-Paul II a demandé que soit étendu au monde entier une fête instituée en 1985 dans le diocèse de Cracovie, puis étendue à toute la Pologne en 1995 : la fête de la « Miséricorde Divine », le dimanche après Pâques.

Quel est le sens de cette fête ?

Cette fête a été demandée par le Christ à une religieuse polonaise, sœur Faustine Kowalska (1905-1938) alors que se développent aux frontières de son pays deux puissantes idéologies dévastatrices pour l’humanité : le communisme de Staline en URSS et le nazisme en Allemagne. Dieu veut rappeler qu’il n’est qu’Amour et Miséricorde et que les plus petits trouveront auprès de lui le réconfort. « L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas vers la source de ma miséricorde » (PJ, 299).

Pour le manifester à tous, il est nécessaire qu’une fête soit consacrée à ce message. Les fêtes liturgiques sont centrées autour des étapes décisives de la vie du Christ ou des saints, mais aucune n’est consacrée formellement au cœur de la prédication que le Christ a voulu

mettre en œuvre par toute sa vie : la miséricorde infinie de Dieu, y compris pour les plus pécheurs.

Sœur Faustine a de multiples visions : parmi celles qui se répètent, elle voit Jésus miséricordieux, « vêtu d’une tunique blanche, les yeux baissés [selon le regard que Jésus avait sur la croix en regardant le monde pour lequel il donnait sa vie] une main levée pour bénir, la seconde touchant son vêtement sur la poitrine. De la tunique entrouverte sortaient deux grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle… » puis elle entend Jésus lui dire « peins le tableau, selon l’image que tu vois, avec l’inscription : ‘Jésus, j’ai confiance en toi » (PJ 47-48)

Le tableau, peint par Eugène Kazimirowski en 1934 en présence et sur les indications de Sœur Faustine, commence à être exposé à la vénération des fidèles en 1935. Il touche tout de suite beaucoup de gens qui se sentent atteints par les rayons de la miséricorde venant du cœur du Christ et le message tout simple : Jésus, j’ai confiance en toi 

Quel est le lien entre sœur Faustine et la miséricorde divine ?

Sœur Faustine a mené une vie très humble dans la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde, ne faisant pas état de sa vie mystique profonde aux autres sœurs, se confiant simplement en toute honnêteté à ses supérieures et à ses directeurs spirituels successifs, acceptant les doutes et les incompréhensions de ces derniers devant un parcours spirituel si difficile à saisir, acceptant même que son principal accompagnateur, le père Sopocko, demande à sa supérieure de faire analyser sa santé psychique.

Elle vit une relation très profonde au Christ et à la Vierge Marie, mais elle reste humblement une chercheuse de Dieu, durant toute sa vie. Son « Petit Journal », que le père Sopocko lui demande de rédiger pour creuser avec elle le sens de ses révélations, témoigne d’une grande simplicité : elle partage simplement ce qu’elle ressent dans sa prière, ses grâces comme ses sécheresses, ses joies et ses souffrances, ce qu’elle reçoit dans sa vie communautaire, ses convictions et ses questions… le tout placé sous le regard du Christ qui ne cesse de l’interroger, de la pousser à aller plus loin dans le détachement d’elle-même pour s’unir à son cœur miséricordieux.

Un peu comme la petite Thérèse en France, sœur Faustine a touché le monde par la simplicité de sa vie et de son message. Contrairement à l’« Histoire d’une âme », son « Petit Journal » est difficile à lire, à cause de l’hyper-sensibilité spirituelle de sœur Faustine et d’un mode de relation avec Dieu peu commun, mais, une fois décrypté, le message est simple et rejoint en partie celui de la sainte de Lisieux : l’amour miséricordieux du Christ pour tous.

Quel est le rôle de notre paroisse Saint-Sulpice pour la fête de la « Miséricorde divine » ?

Dans un livre qui vient de paraître et que je recommande à chaque paroissien de Saint-Sulpice, Violetta Waver – présidente de l’ « Association pour la Miséricorde Divine », qui anime à l’église, chaque premier vendredi du mois, la célébration de la miséricorde divine – retrace de manière très vivante le lien entre notre église et son association.

Elle raconte comment, après ses études de lettres en France, son retour dans sa Pologne natale, elle découvre le « Petit Journal » de Sœur Faustine qui bouleverse sa vie. Elle s’étonne de ne jamais en avoir entendu parler. Elle comprend alors qu’elle doit retourner en France pour faire connaître ce message. Elle rencontre Gérard Déchelette, un jeune retraité, avec qui elle fonde une « Association pour la Miséricorde Divine ». Ils entrent en relation avec le père Roumanet, curé de Saint-Sulpice, pour voir ce qu’il est possible de mettre en place et décident d’organiser la fête de la « Miséricorde Divine » à Saint-Sulpice en invitant Mgr d’Ornellas, évêque auxiliaire de Paris. Une bonne publicité est faite, mais lorsque l’église se remplit de personnes venues de Paris et de sa banlieue jusque dans les chapelles, c’est le signe que le message a vraiment su toucher le cœur des personnes les plus simples. Depuis, chaque premier vendredi du mois et le jour de la fête de la Miséricorde Divine, notre église se remplit de pèlerins de la miséricorde divine : « Jésus, j’ai confiance en toi ! ».

Père Henri de La Hougue

Pour en savoir plus, je vous recommande ce livre qui vient de paraître:

« La fête de la Miséricorde Divine »

de Violetta WAVER, avec Henri-Marie MOTTIN et Fabrice LOISEAU

Un livre très accessible pour comprendre la fête de la Miséricorde Divine et la spiritualité de Sœur Faustine. Il retrace les liens entre notre église et l’association et nous donne toutes les prières pour nous unir à cette fête. (Père Henri de La HOUGUE)