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« Recevoir le sacrement des malades »

« Recevoir le sacrement des malades »

Le sacrement des malades trouve son origine dans cette attention portée aux plus pauvres par Jésus

Lorsque le Christ rencontrait et guérissait les malades, c’était pour annoncer aux foules qu’il était le Messie et que le Royaume de Dieu était proche. C’était aussi pour témoigner que tous les hommes, y compris les plus faibles et les malades – qui pouvaient se sentir abandonnés par Dieu – avaient une place de choix dans le cœur de Dieu.
Pendant ses trois années de ministère public, les malades et les infirmes ont été les compagnons de route de Jésus. Même quand les disciples le pressaient d’avancer pour la mission, Jésus prenait le temps de s’arrêter et de parler avec ceux qui l’interpellaient, comme l’aveugle-né à Jéricho (Lc 18, 35-43), ou le ‘’touchaient discrètement’’, comme l’hémoroïsse (Mc 5, 30-34). La tradition – en référence ‘’au serviteur souffrant’’ d’Isaïe (Is 53, 4 « En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé ») – a reconnu, dans les conditions particulièrement douloureuses de sa passion et de sa mort, un acte de communion intense avec toutes les personnes en situation de souffrance.
Le sacrement des malades trouve son origine dans cette attention portée aux plus pauvres par Jésus, à laquelle les premières communautés chrétiennes ont fait prendre la forme d’un rite liturgique. Ainsi, saint Jacques, dans son épitre, invite celui qui est malade ‘’à appeler les anciens de la communauté qui prieront sur lui, après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur’’ (Jc 5, 14).

Un sacrement pour les vivants

Alors que l’on a longtemps parlé du sacrement des malades comme « extrême onction », c’est-à-dire un sacrement qui devait être reçu par une personne avant qu’elle ne meure, l’Église, depuis le Concile Vatican II, insiste davantage sur la portée de ce sacrement comme une étape pour la vie, lorsque celle-ci est gravement éprouvée par la maladie ou par la faiblesse du grand âge.
En effet, les grandes épreuves de santé peuvent aussi être morales, difficiles à supporter, voire de grandes épreuves spirituelles : le fait de voir l’horizon se rétrécir et les forces humaines se mettre à fortement décliner, parfois sans retour possible, est très difficile à vivre pour la personne elle-même et pour son entourage. Les malades et leurs proches ont alors spécialement besoin de sentir que le Christ est bien présent et ne les abandonne pas. Le Christ leur est manifesté dans ce ‘‘sacrement des malades’’, pour que la maladie ne les enferme pas sur eux-mêmes, mais soit l’occasion d’affermir leur foi en la présence de Dieu au cœur de leur épreuve de santé et leur confiance en sa miséricorde.
Le sacrement des malades est aussi l’occasion, pour ceux qui l’entourent, de vivre, avec la personne malade, un temps d’amitié et de communion spirituelle. Ils peuvent ainsi se laisser toucher par ce qui est en train de se vivre dans ce sacrement. Ils prient pour elle de manière toute spéciale et s’unissent à la prière de toute l’Église pour tous ses membres qui souffrent.
Ce sacrement peut se vivre à l’hôpital ou la maison, mais aussi avec l’ensemble de la communauté chrétienne, lors de la messe dominicale. Cela a doublement du sens : les personnes qui reçoivent le sacrement, entourées de ceux et celles qui les connaissent, ne se sentent pas isolées de la communauté chrétienne ; l’assemblée, elle, réalise la beauté de ce sacrement, découvre les fragilités qui existent au sein de la communauté et se rend ainsi plus attentive à ces personnes.
C’est pour toutes ces raisons que nous proposons, à ceux et celles qui en feront la demande, de recevoir le sacrement des malades, le dimanche 30 mai, lors de la messe de 11h.

Qui peut recevoir ce sacrement ?

D’après le rituel du sacrement des malades (N° 57), ce sont les fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse ; notamment lorsqu’un cap est franchi dans le déclin des forces qui oblige à restructurer toute son existence pour vivre avec la maladie ou la dépendance.
Ce sacrement peut être réitéré si le malade qui l’a reçu, durant une grave maladie, a été guéri et tombe à nouveau malade ou bien si, durant la même maladie, la situation s’aggrave à nouveau.
Les personnes n’ayant plus l’usage de leur raison peuvent recevoir le sacrement si, connaissant leur conviction de foi, leurs proches estiment qu’ils l’auraient (sans doute) demandé s’ils avaient été conscients.

Pour préparer cette célébration

Pour préparer cette célébration, je lance une triple invitation :
à ceux qui désireraient recevoir ce sacrement : donnez vos coordonnées à la sacristie ou à Jean-Claude Esparcieux, (06 95 43 64 20), si vous ne pouvez pas vous déplacer ;
aux paroissiens bien-portants : réfléchissez à ceux qui, dans votre entourage, pourraient recevoir ce sacrement. Si, par exemple, vous visitez régulièrement (notamment pour lui porter la communion) une personne qui ne peut plus se déplacer à l’église de manière habituelle, c’est peut-être l’occasion de le lui proposer. Signalez-la à la sacristie, ou à Jean-Claude Esparcieux, pour l’inscrire. Si vous avez un doute sur l’opportunité de faire cette invitation, n’hésitez pas à demander conseil à un des prêtres de la paroisse.
à l’ensemble des paroissiens à venir nombreux, le dimanche 30 mai à 11h, pour entourer les malades de notre communauté et les soutenir de leur amitié.
Henri de La Hougue