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Le cœur en fête

Le cœur en fête

Les mois de mai et juin sont des mois de fêtes : Ascension, Pentecôte, Trinité, Saint-Sacre­ment, Sacré-Cœur … mais aussi : les confirmations, les professions de foi, les premières communions… et dans la vie paroissiale : l’apéritif des béné­voles, le lancement de la bière pa­roissiale, les journées d’Amitié, la fête de la musique, le repas en blanc des mariés et baptisés de l’année, les dîners de fin d’année…

Alors que l’actualité médiatique est très anxiogène, évoquant sans cesse les difficultés de notre société (la guerre, l’inflation, le recul du pouvoir d’achat, les conflits sociaux, les cata­strophes écologiques et climatiques, la violence dans les rues), comme ça fait du bien de faire la fête !

Il ne s’agit pas d’être inconscients ou de ne pas voir les dangers qui nous guettent, mais il s’agit de voir ce qui va et de nous en réjouir. Car tout ce que nous faisons de bien construit le monde de manière positive et il convient de le marquer autant que ce qui le menace.

Je me réjouis de tout le dynamisme vécu durant cette année dans la paroisse. Des nouveautés ont mar­qué notre vie pastorale : la journée de rentrée paroissiale à Fontaine­bleau, les groupes de lectio divina sur Saint Matthieu, les groupes de réflexion sur la constitution du Concile Vatican II sur l’Église, “Lumen Gentium”, le groupe “Prière, Louange, Adoration” du jeudi, le re­nouveau de l’animation de la messe de 11h, la sortie d’une bière parois­siale, la prolongation des Journées d’Amitié sur le parvis le dimanche après-midi. Cela est venu s’ajouter aux nouveautés des années précé­dentes qui se sont maintenues et mêmes consolidées : l’engagement de nombreux jeunes dans nos acti­vités pastorales, notamment à la ma­raude et à l’animation des messes et des apéros du dimanche soir, les cours de français aux migrants, etc…

L’apéritif des bénévoles, il y a un mois, nous a permis de constater combien la vie paroissiale était por­tée par des bénévoles, plus d’une centaine, qui d’année en année don­nent fidèlement du temps et de la joie pour faire vivre notre paroisse.

Vue de l’extérieur, Saint-Sulpice peut apparaître comme une grande église assez impersonnelle qui reçoit beaucoup de grandes célébrations et beaucoup de touristes, une sorte “d’usine à célébrations”.

Vue de l’intérieur, la paroisse se dé­couvre comme un vrai lieu de vie, où s’instaure un lien entre plusieurs générations qui arrivent progressi­vement à bien se connaître et à apprécier de travailler ensemble.

C’est justement parce que nous avons une très grande église à gérer, que notre vie fraternelle est si im­portante. Nous ne pourrions jamais porter autant de projets si chacun n’y mettait pas autant de cœur. Je me réjouis beaucoup, notamment, de voir que des groupes aussi diffé­rents que les scouts, les organistes, “Art, Culture et Foi”, “Foi et Lumiè­re”, les colocs de jeunes-pro et d’étu­diants arrivent de plus en plus à tis­ser des liens et à mener des projets en commun. Les fêtes paroissiales sont des lieux tellement importants pour cela !

Et ça n’est qu’un début puisque nous aurons cette année à porter ensem­ble le grand spectacle : “Paris, Cœur de lumière, le roman de Saint-Sulpice” et que nous avons été choisis par le diocèse pour être l’une des paroisses olympiques des JO Paris-2024.

Merci à tous ceux et celles qui ont contribué cette année à nous mettre le cœur en fête !

Père Henri de La Hougue