
28 Fév Jubiler ensemble
Le 24 janvier 2025, notre archevêque, Mgr Laurent Ulrich, a publié une nouvelle lettre pastorale intitulée « 2025, jubiler ensemble ».
Dans cette lettre, après avoir rappelé quelques temps forts liés à l’ouverture de Notre-Dame de Paris, et à la bénédiction du nouvel autel, il nous invite à « marcher d’un bon pas sur le chemin de l’année jubilaire ».
Il souligne d’abord “la joie qui habite la communauté chrétienne” : joie de nous retrouver ensemble dans cette démarche jubilaire, joie de nous communiquer les uns aux autres notre confiance au Seigneur : « Notre joie, c’est d’appartenir au Christ, c’est de vivre au plus près de lui, l’admirant dans sa vie terrestre, nous efforçant de l’écouter, de le suivre et ne faisant pas mystère de notre amitié pour lui quand il nous est donné l’occasion de la montrer ».
Il relève aussi “la dimension œcuménique de cette année jubilaire” avec :
- une attention toute spéciale pour la fête de Pâques qui, cette année, sera commune aux Églises d’Orient et d’Occident, nous invitant à poser un geste pour marquer cette unité.
- le 1700e anniversaire du concile de Nicée, dont le Credo commun alimente la majorité des Églises chrétiennes dans le monde et représente un point solide de convergence œcuménique.
« Tous ensemble, nous gardons le regard fixé sur Jésus, visage humain de Dieu et visage divin de l’homme. Tu veux connaître qui est Dieu, regarde Jésus ! Tu veux connaître qui est l’homme (tel que Dieu le désire), regarde aussi Jésus ! ».
Il invite à profiter de “la force des sacrements” pour alimenter notre vie chrétienne.
Les sacrements ne doivent pas d’abord avoir une portée identitaire, ou bien être alimentés par le désir d’une conformité morale. Ils nous permettent de faire l’expérience d’une rencontre avec le Christ qui nous touche “aujourd’hui” dans notre vie quotidienne : « Aujourd’hui, je fais l’expérience de ce que signifie d’écouter la voix du Seigneur, de ce que veut dire le recevoir chez moi, d’entendre prononcer sur moi ses paroles de miséricorde et de pardon, d’être rendu capable de témoigner de Lui avec les frères et sœurs de l’Église, d’être rendu fort dans l’épreuve de la maladie, de trouver la paix du cœur par lui et de vivre dans la communion avec Lui et en chemin avec les autres ».
Il insiste sur l’esprit synodal qui doit marquer “la vie de notre Église”. Chacun y a sa propre vocation avec une grande diversité d’états de vie et d’engagements. Mais l’Église telle qu’elle est organisée, ne pourra répondre à sa vocation de service et de mission « que si chacun, dans sa propre vocation, respecte profondément les autres vocations et les personnes qui les vivent. Une église synodale c’est une église qui est heureuse et fière de la grande diversité de ceux qui la composent ».
Dans cette perspective, l’archevêque a lancé une réflexion pour comprendre et anticiper notre manière de vivre la foi à Paris dans les prochaines années : “Prospective pour les paroisses de Paris à l’horizon 2035”.
Notre archevêque termine sa lettre pastorale en nous rappelant quelques événements pour vivre ensemble cette année jubilaire : un pèlerinage à Rome, une messe d’action de grâce pour les 40 ans du séminaire de Paris et les 25 ans de la faculté Notre-Dame, le rassemblement “Ecclesia Cantic”, le rassemblement du Fraternel pour les 13500 lycéens à Lourdes, 3 catéchèses pour les néophytes qui auront été baptisés à Pâques, un pèlerinage des prêtres d’Île-de-France à Notre-Dame de Paris, un pèlerinage en Turquie pour l’anniversaire du concile de Nicée, le “Congrès Mission”, les “rencontres européennes” de Taizé… Il rappelle enfin la possibilité de vivre une démarche jubilaire dans les différentes basiliques de Paris sous le signe de la miséricorde et de la réconciliation.
Henri de La Hougue